Cet équipement a été réalisé en 1965 dans le cadre de la Zone à Urbaniser en Priorité, alors en construction. Il stocke les eaux du forage profond de 355 mètres, situé à ses pieds, qui puise dans la couche « éocène ». La hauteur de l’ouvrage lui permet de fournir au réseau de distribution la pression nécessaire à la distribution. L’eau de ce forage rejoint celui de la Ramade avant d’être mélangée à l’eau d’autres sources moins dures (teneur en calcaire) pour finir à notre évier.
Le site contient également le forage dit « géothermique » qui plonge, lui, à 1058 mètres dans la couche « turonien – cénomanien (crétacé)». En clair, il y a 90 millions d’années, quand les dinosaures gambadaient encore dans nos paysages. La température de la nappe (43°) s’étant avérée insuffisante pour une utilisation du type chauffage urbain ou industriel, sa fonction est aujourd’hui est celle d’un point d’observation piézométrique de la nappe, c’est-à-dire sa hauteur et sa pression. L’approvisionnement en eau de la métropole reste en effet un sujet sensible.