Au moment de la mise en eau, en 1853, M. Chaigneau, propriétaire de la source qui alimentait son vivier et le précédent lavoir, a refusé de laisser passer l’eau, obligeant la mairie a chercher une nouvelle source. Elle fut trouvée plus haut sur le coteau et appelée "du Pimpin", et il fallut construire une canalisation plus longue et donc beaucoup plus coûteuse.
Ce lavoir n’est plus utilisé depuis les années 1970, mais, entretenu par les municipalités successives, l’ensemble du bâtiment est resté en bon état depuis lors.
Il faut noter l’assemblage des pierres de margelle dit « en queue d’aronde », classique en ébénisterie mais rare en taille de pierre, et le réseau de barres métalliques qui renforce la charpente pour l’empêcher de gauchir.